Cathedrale Saint Lazare
Autun Bourgogne

Le mois d’octobre est traditionnellement dédié à la prière pour les missions Ad Gentes (au loin), mais le pape François nous a invité à en faire un mois missionnaire localement. C’était en octobre 2019, quelques mois avant l’arrivée du covid. Le virus aurait-il éteint le souffle de l’Esprit ? Encore cette année, de nombreuses initiatives naissent pour ouvrir des perspectives nouvelles : le congrès mission (bien connu maintenant) et aussi l’événement Kerygma voulu par les évêques de France – qui se tiendra à Lourdes du 20 au 23 octobre... et d’autres plus locales.

Quel enjeu ? Sortir de la morosité, de la peur du lendemain, de la langueur liée au confort, pour nous tourner résolument vers l’Évangile qui renouvelle sans cesse l’Église. Le mois de septembre a été lourd en catastrophes : le Maroc, la Libye et l’émigration de masse ont fait des milliers de morts... sans oublier la guerre en Europe. Il semble que le monde n’aille pas très bien. Sommes-nous si saturés d’informations que nous soyons tentés par l’indifférence ? Nous voyons pourtant chez les jeunes un enthousiasme réel pour avancer. Il y a aussi des personnes qui découvrent ou redécouvrent le Christ. La récente venue du Saint-Père à Marseille a enthousiasmé même les médias... Autant de petits germes d’espérance. Jamais autant l’Église n’a été convoquée à réveiller l’Esprit Saint qui l’anime. C’est lui qui suscite notre désir de prier, de nous tourner vers les plus faibles, d’annoncer Jésus comme le Christ Sauveur.

Nous proposons plusieurs événements qui peuvent nous réunir, mais le témoignage restera un choix personnel et qui se coule dans notre quotidien. La Vierge du Rosaire est priée pendant ce mois d’Octobre : qu’elle engendre des nouveaux missionnaires pour notre temps.

Père Francis Manoukian, Curé

 

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